Le pire des mondes possibles - Mike Davis
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Le pire des mondes possibles - Mike Davis
Un catalogue des problèmes de logements des pauvres dans les pays pauvres, bidonvilles de Calcutta, dont la seule fonction utile pour le lecteur occidental serait de relativiser ses propres problèmes de logements.
Rien de bien nouveau donc sur les aspects politiques, juridiques, économiques et écologiques des bidonvilles : c'est la merde.
Il semblerait que les campagnes se vident dans les villes, une sorte de diarrhée brutale. Or la ville, c'est la campagne plus la promiscuité.
Quelques drôleries. Pourquoi les bidonvilles n'ont ils explosés finalement que vers les années 70 ? Parcequ'auparavant les méchants colons empêchaient les pauvres de s'installer en ville. Et ensuite parceque le méchant FMI a détruit tout le commerce équitable.
Le baron Haussman est présenté comme d'essence satanique, au milieu d'un listing d'avanies terribles sur des pages et des pages.
Néanmoins le livre s'achève sur une note d'espoir : bientôt les masses pauvres des bidonvilles se révolteront du chaos et l'armée n'y pourra rien.
Ambiguité de cet appel à l'apocalypse : souhaité comme vengeance, fixant la colère, avec à l'autre extremité de la balance, l'idée que si "nous" n'étions pas si, mauvais, faibles, faces aux puissances du mal du FMI, être capable de règler le problème. Evidemment pour le vrai démon, seul l'auto destruction de toute cette pestilence est une solution viable sur le long terme.
Rien de bien nouveau donc sur les aspects politiques, juridiques, économiques et écologiques des bidonvilles : c'est la merde.
Il semblerait que les campagnes se vident dans les villes, une sorte de diarrhée brutale. Or la ville, c'est la campagne plus la promiscuité.
Quelques drôleries. Pourquoi les bidonvilles n'ont ils explosés finalement que vers les années 70 ? Parcequ'auparavant les méchants colons empêchaient les pauvres de s'installer en ville. Et ensuite parceque le méchant FMI a détruit tout le commerce équitable.
Le baron Haussman est présenté comme d'essence satanique, au milieu d'un listing d'avanies terribles sur des pages et des pages.
Néanmoins le livre s'achève sur une note d'espoir : bientôt les masses pauvres des bidonvilles se révolteront du chaos et l'armée n'y pourra rien.
Ambiguité de cet appel à l'apocalypse : souhaité comme vengeance, fixant la colère, avec à l'autre extremité de la balance, l'idée que si "nous" n'étions pas si, mauvais, faibles, faces aux puissances du mal du FMI, être capable de règler le problème. Evidemment pour le vrai démon, seul l'auto destruction de toute cette pestilence est une solution viable sur le long terme.
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